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Jusqu'à ce jour maudit du massacre !

À coup de machettes, à coup de haine...

Et de longues flammes pourpres

d'envahir la ville sous les hurlements des insensés.

Au milieu des cris des femmes, des enfants, des vieillards !!

Toutes races confondues dans la même couleur : rouge-sang.

Ils s'enfuyaient dans les rues dévastées

et les pétales des roses s'éparpillaient

les couvrant d'un étrange manteau de neige colorée,

au parfum plus suave encore.

Ma ville du passé, comme je t'ai aimée

jadis ….. il y a si longtemps.

La cour des roses, près de la Cathédrale …

Les lueurs rouges sur le Fleuve

A l'heure du coucher ….

Requiem aeternam dona eis pace …. (écrit le 19 novembre 2012)

En souvenir d'épisodes sanglants et des massacres de 1964 qui seront commémorés en la Cathédrale St Michel et Gudule le 20 septembre de cette année.

En une cérémonie multi-ethnique

© Rolande Quivron

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Commentaires

  • Chère Claudine,

    Merci pour ton commentaire très bienvenu comme tu l'es toi pour ton retour tant attendu.

    Cette cathédrale que j'ai bien connue hante encore mes rêves auxquels je croyais à l'époque, avant que tout ne se termine dans un bain de sang et de grands malheurs pour tout le monde.

    Comme la majorité de mes poèmes, il a été écrit dans le sang et les larmes.

    J'ai hâte de revenir sur le site mais, en ce moment, nous traversons une fois de plus, quelques tempêtes qu'il faut bien traverser.

    Ne soit pas désolée ..... ce n'est pas de ta faute.

    Bisous et amitiés. Rolande

  • Bonsoir Rolande.

    Tous les souvenirs ne sont pas couverts de roses, malheureusement le rouge-sang les colore souvent.

    Un texte qui noue la gorge et ne peut laisser indifférent.

    Désolée, pour mon long silence.

    Bisous et sincères amitiés.  Claudine.

  • Merci Marie-Josèphe pour votre visite.

  • Merci Sonia pour votre visite.

    Il y a des blessures qui toujours s'ouvriront.

    Il suffit d'un rien pour les faire saigner à nouveau.

    Nous vivons tous les mêmes galères. .... avec, heureusement, des périodes de soleils.

    Reste le courage de continuer.

  • Merci Jacqueline et Danielle pour vos commentaires et visite.

    Mille amitiés. Rolande.

  • Tu fais ressurgir des souvenirs que nous avons en commun Rolande !!!

    La peur et les flammes pourpres à Bukavu (ville de mon enfance et adolescence) la fuite et l'exil douloureux en 1962.

    Afrique, Pays du soleil et des fleurs, tu as bien du mal à cicatriser tes blessures ... comme les nôtres.

    Tendres bisous,

    Danielle

  • Merci Michel d'avoir apprécié.

    J'accepte évidemment tous les commentaires, remarques et divers.

  • Merci aussi à Serge et à Jacqueline.

    A bientôt et amicalement. Rolande.

  • Merci pour votre compréhension Chères Adyne et Josette.

    Notre fils y est né en 1956 et nous nous promenions souvent le soir le long du fleuve Congo, à l'heure

    où le soleil se couchait. Après avoir fait un tour par la Cathédrale et sa cour pleine de roses au parfum envoûtant. Tout en nous demandant comment les Braves Pères s'y  prenaient pour arriver à un tel résultat. Ce n'était pas évident sous ce climat équatorial. Mais les Pères étaient des pionniers dans tout. Ce que l'on oublie trop souvent.

    Nous y rencontrions des jeunes noirs et des jeunes blancs fleurtant sur les murs de l'Athénée.

    En nous disant : là est l'avenir. Nous envisagions sereinement que notre fils épouserait plus tard une noire ou une jolie mulâtresse.

    Chaque dimanche, une merveilleuse famille se trouvait alignée dans la rangée précédant la nôtre. A l'heure de la Messe  dans la  Cathédrale aux roses.

    Un pharmacien blanc de la ville avait épousé une magnifique mulâtresse.

    Il avaient plusieurs enfants dont la couleur variait du noir absolu aux diverses tonalités de miel.

    Une petite fille se détachait des autres. Elle était assise en face de moi. Je la revois encore : de magnifiques cheveux blonds, frisés juste ce qu'il fallait, des yeux bleus superbes, des traits ravissants et une peau couleur miel. Un port de princesse, sa beauté était féerique.

    Je me demande encore aujourd'hui ce qu'ils sont devenus.

    Nous avons quitté cette ville en 1958 pour rentrer en Belgique et nous sommes retournés ensuite dans une autre ville : Bukavu. Jusqu'aux événements que tous connaissent. Hélas.

    Je vous embrasse toutes les deux. Bonne soirée. Rolande.

  • Quelle tristesse!!!  Quelle horreur!

    Et quand on y a vécu! C'est insupportable!

    Je vous embrasse chère Rolande.

    Adyne

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