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Ce roman paraîtra à l'occasion de la Foire du Livre de Bruxelles 2012

Séance de dédicaces de l'auteure :

DIMANCHE 4 MARS

DE 15h à 16h  STAND 327  (Exposant "Peuples et Continents")

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Des MEURTRES sont commis à BRUXELLES dans des lieux ART DECO...

 

(La Basilique de Koekelberg, un hôtel de passe, le Palais des Beaux-Arts)

Une carte de jeu représentant un As est retrouvée à proximité des corps.

Afin de sauver "l'As de coeur", un flic, un journaliste et une guide vont plonger dans les fantômes de l'entre-deux-guerres.

Cette période fascinante qui englobe l’exubérance des années folles et l’effondrement des années trente les renverra à leurs propres fêlures.

Ce POLAR mettant en valeur le PATRIMOINE Art Déco bruxellois est édité chez 180° EDITIONS (mars 2012)


Une 'ÉCRITURE EXPLORATION"

L’auteure, pendant près d’une année, a arpenté la ville de jour comme de nuit, a scruté les façades des maisons, écouté le rythme des rues, suivi ses personnages dans les cafés, les hôtels, les lieux de spectacle, les salles de cinéma. Sur la pointe des pieds, elle est entrée dans des intérieurs incroyables et y a respiré les secrets de l'entre-deux-guerres...


Les lieux:

La Basilique de Koekelberg, un des plus impressionnants bâtiments Art Déco en Europe...

Une ancienne Maison de passe: L'Espérance, pur bijou Art Déco, situé à deux pas de la rue Neuve et devenu, depuis son classement en 2008, un lieu tout à fait respectable...

 

Et le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles (maintenant renommé "Bozar"
12272795259?profile=originalUne "bonne feuille":

Extrait chapitre 18

Quand on pense que c’est Horta le pape de l’Art Nouveau qui a conçu ce palais Art Déco ! Elle se lève. Un peu plus loin, une porte de service est ouverte, un étroit escalier peint en rouge et un vieil ascenseur conduisent vers des salles d’exposition. L’ascenseur en bois, avec sa porte en accordéon la fascine. La structure est entièrement visible. Elle prend une multitude de photos de la grille, du câble, mais aussi de l’escalier rouge, des murs, du sol, de la rambarde qui suit le mouvement de l’ascenseur. Depuis son arrivée dans le lieu, elle n’a fait que cela, photographier. Extérieur et intérieur. Et vas-y les vitraux d’un rouge vif de l’espace royal qui donne sur la rue Ravenstein. Et vas-y le vitrail mauve dont on devine les lignes élégantes depuis la rue Baron Horta. Hé hop, les marbres, les parquets, les portes en noyer, les granitos de l’entrée des artistes, l’espace paquebot qui entoure la gigantesque salle Leboeuf dont le lieu est en fait l’écrin. Près de 30 000 mètres carrés. Une petite ville dans la ville. Guerre 14-18, Victor Horta est en exil aux USA, le génie de la ligne coup de fouet subira l’influence des longues maisons plates et horizontales de Franck Lloyd Wright le plus doué des architectes américains. Pour le construire ce palais Art Déco mêlé d’éléments classiques et maya, les contraintes à vaincre ont été atroces, terrains dénivelés et marécageux, Palais royal à proximité, interdiction de construire en hauteur, présence d’hôtels datant du XVIIIe siècle. Horta y est arrivé.

 

   Tout autour de l’espace paquebot, des photos à n’en plus finir ! Quatre-vingts années défilent sous les yeux de la visiteuse. Des hommes en smoking, les cheveux tirés vers l’arrière et des femmes aux robes lamées d’or rappellent que le lieu fut avant tout un temple de la culture bourgeoise. Ce ne sont pas les photos officielles des soirs de gala qui l’interpellent mais les autres, celles situées un peu en retrait, celles des petites vies, des petits moments, des grandes espérances. Une photo porte comme titre « Auditions » et montre un groupe de joyeuses jeunes femmes portant des chapeaux enfoncés jusqu’aux sourcils faisant la file dans la salle des sculptures. Elles se ressemblent toutes. Elles sourient de la même façon. Elles attendent de la même façon. Une seule est restée. Son nom doit figurer quelque part dans des archives qui n’ont probablement jamais été consultées. Toutes ces joyeuses jeunes femmes, qui à la fin des années vingt voulaient faire quelque chose de leur vie, sont maintenant des mortes.

(..............................)

   Le Palais des Beaux-Arts est un lieu de rêve pour un assassin. Huit niveaux, dont six sous terre, composés de carrefours, de rotondes, de ruelles à l’infini, de cours intérieures, de passages dérobés, de coulisses, de loges et de salons sont accessibles par une dizaine d’entrées.

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Commentaires

  • Merci Monsieur Robert Paul... Quelle joie d'avoir mon livre mis à l'honneur sur le réseau Arts et Lettres !!! Merci mille fois pour votre soutien...(je dois reconnaître que vos photos ont une autre allure que les miennes...) . Je ne me lasse pas de les contempler... Bien à vous...

  • Ayant lu le premier roman de Kate... j'attends celui-ci avec impatience!

  • Je vous signale que Kate Milie est membre du réseau, et vous pouvez la saluer et éventuellement lui déposer un petit mot   I C I 

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