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journal de bord, vendredi 31 décembre 2010

Eh bien, je ne suis pas (trop) mécontent de cette année 2010, qui se terminera plus ou moins demain, à cette heure-ci.

 

Quatre heures (du matin, on l'aura compris).

 

Bien des choses (positives), en ce qui me concerne, se sont passées : je joue du piano, je me suis mis au dessin, j'ai rencontré beaucoup de gens, j'ai avancé sur les chemins de Compostelle, des réponses me sont venues en amour, je me suis réconcilié avec pas mal d'entre eux, je me suis acheté une tente, j'ai tondu une pelouse pour la première fois de ma vie, j'ai monté deux ou trois chaises pour la première fois de ma vie ...

 

Peut-être qu'en 2011 : j'apprendrai le youkoulélé (je me suis déjà renseigné sur les prix, je suis passé, la s'maine dernière, dans deux magasins de guitare, les moins chers se chiffrent à ... 150/175 euros, bon ça reste abordable dans mon budget).

 

Peut-être qu'en 2011 : j'apprendrai à faire le clown (en février, si ça tombe dans ma s'maine de 4/5ème, je f'rai p'têt une semaine de stage).

 

Peut-être qu'en 2011 : Geneviève, Karine et Pierre feront leur ré-apparition (tant qu'il y a de la vie, y a de l'espoir).

 

Restons sur notre lancée.

 

"Tu pourrais en faire une chanson !", me dira ... untel ou une telle.

 

A ret'nir. L'inspiration, à quoi, ça tient ?

 

Tiens ! Ca tire, à nouveau, du côté de mon oreille droite.

 

"Tu pourrais en faire une chanson !"

 

Oui, oui, je note.

 

"Le problème, chez moi, c'est que je n'ai aucune inspiration !", m'ont déjà dit certains.

 

"Comment tu fais pour écrire autant ?", ai-je, pas mal de fois, entendu.

 

Mon amie Irène Deneuville, chanteuse, elle aussi, m'a dit, à plusieurs reprises : "tous les jours, je me demande de quoi je pourrais parler". Je m'associe, je me rallie à cette pensée.

 

Quand je regarde autour de moi ...

 

Je me rends compte que ...

 

Tout, en soi, est inspiration. Il n'est pas nécessaire de chercher de midi à quatorze heures (que du contraire : "chercher de midi à quatorze heures", ça bloque beaucoup de choses).

 

Il suffit, peut-être ...

 

Il (me) suffit, peut-être ...

 

De regarder la chambre où je me trouve ...

 

De pointer un oeil sur les posters sur les murs, le PC sur lequel je tape, la lampe allumée sur le tabouret, les trois portes ouvertes (l'une donne accès à la cuisine, l'autre à la salle de bains, la troisième au porte-panteau ... en dessous duquel trois paires de chaussures sont alignées).

 

Et, en partant de l'idée qu'une chanson se tient avec un refrain et trois couplets ... et que "le PC sur lequel je tape", "la lampe allumée sur le tabouret" et les autres objets cités (plus d'autres, encore) valent tous, individuell'ment, un couplet ...

 

En sachant que ...

 

Rien qu'en m'attardant sur "la lampe allumée sur le tabouret", je peux évoquer les quatre pieds en oblique formant le tabouret, le bois qui est la matière de "ce même tabouret", la couleur blanche de la lampe posée dessus, la lampe qui est penchée et qui me fait penser à un bossu (par association d'idées, je pourrais évoquer Lagardère) ...

 

Et, en sachant qu'un couplet se tient avec huit phrases de douze pieds (qu'on essaie de faire rimer) ...

 

Eh bien, j'ai peut-être, j'ai sûr'ment, déjà, trop de matière, pour écrire une chanson. Je suis déjà obligé de faire un tri.

 

Je peux renouveler les exemples ...

 

D'ici une demi-heure, je f'rai couler mon bain ... autour de moi, y aura l'armoire à ma droite, le lavabo derrière moi, les traces de dentifrice sur le lavabo, le savon sur la baignoire, les rêves qui pass'ront dans ma tête quand je prendrai mon bain, le séchoir contre un des murs ...

 

Que de matières pour trois couplets !

 

Dans un peu plus d'une heure, je prendrai le tram, afin de me rendre au boulot ... et dans le tram, y aura p'têt un type avec un bonnet, un autre gars que je croise tous les jours dans le même tram et qui monte un arrêt avant moi, la couleur jaune qui pré-domine dans ce même tram, les secousses (sismiques ?) quand ce tram fait un arrêt forcé (devant une voiture qui stationne sur le rail ou juste devant un feu rouge) ...

 

Que de matières pour trois couplets !

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