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Il lui disait : Vois-tu...

Il lui disait : « Vois-tu, si tous deux nous pouvions,
L'âme pleine de foi, le coeur plein de rayons,
Ivres de douce extase et de mélancolie,
Rompre les mille noeuds dont la ville nous lie ;
Si nous pouvions quitter ce Paris triste et fou,
Nous fuirions ; nous irions quelque part, n'importe où,
Chercher loin des vains bruits, loin des haines jalouses,
Un coin où nous aurions des arbres, des pelouses ;
Une maison petite avec des fleurs, un peu
De solitude, un peu de silence, un ciel bleu,
La chanson d'un oiseau qui sur le toit se pose,
De l'ombre ; — et quel besoin avons-nous d'autre chose ? »


  Victor Hugo        

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Commentaires

  • merci pour le passage Marie-Josèphe.

    amicalement

    Josette

  • une curieuse et bien intéressante découverte pour moi que ce poème de Victor Hugo !  Je ne peux que comprendre ce besoin de "rompre les mille noeuds dont la ville de Paris nous lie" comme le dit si bien l'auteur ...merci pour ce partage

  • Le rêve de chacun..Trouver le bonheur dans les petites choses  de la vie. C'est ce que je vous souhaite à vous deux, Claudine et Adyne.

    Amitiès

    Josette

  • Un rêve!

    Merci Josette.

    Amitiés

    Adyne

  • Dans la pyramide des besoins, je crois en effet que c'est un luxe d'obtenir ça, après que nourriture et toit sont assurés.    Mais aujourd'hui, plus qu'hier ? on ne s'en contente plus.

    Merci Josette

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