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En ce jour de vote des Français


En ce jour de vote des Français

Soliloque

Si j'avais à définir ce séduisant aristocrate qui porte un prénom hébraïque j'aurais la tentation de dire que la grâce qui est en lui a des effets providentiels. Ce qui s'est passé récemment relève certes d'un mystère puisqu'il s'est trouvé investi d'une mission exceptionnelle au service de sa patrie et sûr de la mener à bien.
J'avais écrit à son sujet quelques vers disant mes espoirs.
Ce jour j'éprouve de la joie, car il a convaincu des justes.
24 avril 2017


Une chance providentielle

En hommage à Emmanuel Macron.

Devraient jubiler les Français
Qui attendent sans espérance
Que soit équitables les chances.
Leur sort les rend insatisfaits.

Ceux devant servir de modèles,
Par leurs concitoyens choisis
Pour bien gouverner le pays,
Souvent minables se révèlent.

Dans leur monde de privilèges,
Tout paraît leur être permis
Et même de grave délits.
Leur complicité les protège.

Quand un appétit les motive
Ils peuvent quitter sans retour
Des enfants nés d'un bel amour.
Leurs envies les y autorisent.

Un homme élégant, vertueux,
Rayonnant de vive allégresse,
Possédant savoir et sagesse,
Voudrait voir les Français heureux.

Lors, il les invite à s'unir.
Il est doué d'une éloquence
Communiquant la confiance.
Et semble vouloir les bénir.

17 décembre 2016

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Commentaires

  • Il y aurait selon vous un lien automatique entre la situation matérielle d’une personne et le fait qu’elle lutte ou pas. Ainsi ceux qui luttent seraient des gens dans une méchante situation matérielle et qui n’auraient d’autre choix que de lutter pour l’améliorer, et ceux qui sont dans une situation confortable auraient bien raison de se satisfaire de ça. Mais les réalités des luttes passées et présentes ne correspondent pas du tout à cette idée que les gens qui luttent sont juste des gens directement intéressés par un changement de leur situation, et que ceux qui n’y participent pas, qui s’y opposent souvent férocement sont des gens nantis d’une situation confortable. Les Français les plus mal lotis ne sont pas dans les luttes, ils sont réduits à mendier, à chercher quotidiennement un endroit où ils peuvent manger, dormir, se laver, trouver quelqu’un à qui ils peuvent parler sans crainte d’un jugement, et une partie d’entre eux a choisi le refus de toute contrainte, et une autre encore est entraînée dans la délinquance, ou dans des dérives de violence entre eux. Je connais aussi bien des braves gens silencieux qui ne parlent jamais de leurs difficultés parce qu’une partie de la société se charge de leur coller la honte. Le nombre de Français qui luttent est bien inférieur au nombre de Français confrontés avec une dégradation sévère de leur situation parce que les échecs, la répression des luttes dissuadent bien des gens d’y entrer et parce que l’idée de fuir sa situation plutôt que de l’affronter, est aussi un comportement humain que j’ai souvent rencontré. J’ai noté aussi que parmi ces gens qui luttent il y a bien des gens religieux ou laïques qui ont une situation plus que satisfaisante mais qui n’admettent pas l’injustice, la misère qu’on fait supporter à tant de gens et qui savent encore ce que signifient la solidarité et le respect des autres. Je pourrais encore citer moult exemples qui me permettent de penser tout autrement que ceux qui pensent qu’un peuple a forcément l’intelligence de sa situation et fait toujours ce qu’il faut pour l’améliorer dans l’intérêt de tous. Si c’était le cas, la France n’aurait cette histoire chaotique et tragique qui est la sienne et elle n’en serait pas présentement à se demander, à se diviser, à ne pas savoir ce qu’il faut faire pour se sortir du pétrin dans lequel elle est, pour se sortir de cette démocratie imbécile où les partisans de la plupart des candidats à la présidentielle et des deux candidats encore en présence croient encore avec une crédulité déconcertante qu’un président, c’est un sauveur suprême et que le pouvoir réside à l’Elysée alors qu’il est ailleurs depuis bien longtemps, et même pas à Bruxelles ou à Berlin comme c’est dit pour mieux nous berner. Pour terminer, je reviendrai à Victor Hugo qui n’a jamais été pour sa part dans une situation précaire, misérable loin s’en faut mais il y eut chez lui des chocs qui l’amenèrent à penser qu’il y a des choses inadmissibles dans ce monde si l’on a un minimum de sensibilité et de respect pour les autres, et la vie. Il y eut des chocs qui l’amenèrent à lutter contre le second empire et contre la république qui écrabouilla le peuple de Paris et qui préféra se soumettre à la défaite, à l’humiliation et aux diktats de l’armée prussienne. En tout cas, ma France ne sera jamais celle qu’on peut humilier, défigurer impunément, et qui ne trouve pas le moyen de faire parler ce qu’est la vie dans tous ses aspects.

  • Ceux qui luttent y sont obligés.

    - Qui fait le choix de renoncer au confort et surtout à l'opulence certaine pour rejoindre et partager le sort de ceux qui n'ont rien à sacrifier et veulent se mériter une vie moins pénible?

    Les Français ne sont pas crédules et certainement pas naïfs.

  • L’idée même que le sort de mon cher pays de France puisse dépendre d’une votation et du choix d’un président m’apparaît comme une ineptie, une vaste arnaque politique et culturelle. En tout cas, je n’ai aucune envie de participer à ce culte insensé, hystérique de telle ou telle personnalité qui serait le nouveau messie avant même de le voir à l’œuvre et de savoir ce qu’il vaut dans l’action gouvernementale. Ce qui me désole au plus haut point c’est de constater que depuis des décennies, une grande partie du monde politique et médiatique trompe, divise, insulte les Français avec cette grande magouille électorale qui une fois terminée laisse les Français s’exaspérer, s’enrager d’un tas de problèmes qui ne se règlent pas et qui ne font que s’aggraver. Ce qui me désole me consterne au plus point, c’est de voir la France en campagne électorale permanente minée par le carriérisme et des tas d’affaires peu reluisantes, alors que les Français et bien des régions de France sont abandonnés à des situations dégradées, pénibles, insupportables dans tous les domaines, économique, social, politique, culturel. Ce qui me navre, c’est de voir aussi la politique comme une foire avec ses camelots, de voir comment on vend désormais du candidat tout beau, tout propre, tout neuf comme on vend n’importe quel produit dit révolutionnaire, capable de tout faire. Ce qui me désole, me consterne surtout, c’est que la France va se retrouver dans peu de temps dans une situation politique plus que compliquée, pour ne pas dire dans une pagaille déplorable mais peut-être bien que tout cela échappe à tous ceux qui croient encore à toutes les balivernes des périodes électorales qu’on leur sert depuis des décennies, à tous ceux qui vont crier victoire dans deux semaines sans avoir compris grand-chose de ce qui fait la force et l’intelligence d’un pays comme la France, et de ce qui au contraire l’abaisse, la défigure depuis trop longtemps. Victor Hugo disait : ceux qui vivent, ce sont ceux qui luttent.          

  • administrateur partenariats

    Je suis heureuse de vos propos,Suzanne.

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