Songerie
Dans la neige se perd un bijou qui y tombe.
Elle se l'approprie ne le modifie pas.
Un être déposé dans l'abri d'une tombe
Change aussitôt d'aspect sans faire de fracas
.
Ceux qui le laissent là, souvent, se persuadent
Que son âme pourra, en empruntant leur voix,
Devenir animée, joyeusement nomade.
Le gardera prés d'eux cet accessible choix.
Après une souffrance aiguë et l'obsession
D'une pensée chargée d'une forte colère,
Comme un baume survient l'envie de soumission,
Une grâce octroyée par l'effet d'un mystère.
On reste dans l'instant dont l'ambiance est tendre.
On parle de l'ami absent mais ne le trouble;
On a réalisé qu'il ne peut rien entendre.
Quelquefois, parfumé, le zéphyr passe et souffle.
J'accueille en souriant la possibilité
Qu'en fin de toute chose il y ait la douceur,
Un sentiment de paix ou de félicité,
La croyance que veille aimante, une âme soeur.
25 mai 2017
Commentaires
J'apprécie ! Merci Suzanne de votre partage ! Douce journée à vous ! Amitiés, Nicole