À mes lecteurs d'Amicalien
En ce jour j'ai le goût de dire,
À tous ceux qui viennent me lire,
Que j'aime les savoir présents,
Assez nombreux le plus souvent.
Sur le gazon de mon jardin,
Je mets du pain chaque matin.
Un oiseau passant s'en empare.
Qu'il reste intact est chose rare.
Or nul n'emporte mes poèmes.
Les relisent ceux qui les aiment.
Ils semblent beaux, attendrissants
Ou tout simplement distrayants.
Dans la douceur de mon espace
Des habitués se délassent,
S'y attardent, se sentant bien
Mais ne me disent jamais rien.
Leur fidélité n'est pas frêle.
Je salue ces amis fidèles.
Jardinière, me sens comblée
Qu'offrent du plaisir mes allées.
25 septembre 2015
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