Ma féminité s’ancre en vous,
pour explorer le Monde,
l’autre, tous les autres,
jusqu’à ressentir à l’instar d’un pétale,
ma peau diaphane et nue,
la vie, sans tout le reste,
son souffle originel !
votre ventre tout en muscles, qu’adoucit le désir,
au mien s’aimante, puis se confond, s’émancipe ;
plus d’avant, que l’instant :
Naître adulte !
votre ventre n’est point mer, mais océan tout le temps,
lent, patient, il m’identifie à l’infini,
me touche et me bouscule vaguement,
me propulse de plus en plus loin.
Oh vertige !
Ma féminité, sculptrice de mon corps, de mon visage et de ma voix ;
géniale grâce à vous, à nous.
elle se précise, irréversible,
incisive dans son entièrement,
elle décide !
Son sommet n’a d’égal que le vôtre,
enfin cet absolu amour
que vous me témoignez, qui nous rend tellement libre,
invulnérable,
le cœur en plein soleil.
Attachée à vous je le suis, sans l’être.
Voilier qui vole, toutes voiles blanches déployées, entre ciel et terre.
L’entre-deux ; la vie.
Bien à vous.
Commentaires
Oh un infini merci Claudine.
Bonjour Nina.
Je fais mon petit tour chez mes amies et je découvre ce texte d'une exquise féminité.
Bravo pour sa légéreté. Bon WE. Claudine.