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AUGUSTIN ma bataille de Loigny est paru

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J'ai le plaisir de vous présenter mon roman AUGUSTIN ma bataille de Loigny paru aux Editions Dédicaces.

 

Ce livre est en vente aux Editions Dédicaces : http://www.dedicaces.ca/

 

 

L’auteur :

Jean-Louis Riguet est né en 1947 dans le Poitou. Autodidacte, il embrasse sa vie professionnelle à l’âge de 15 ans. Pendant 50 ans, de la Vienne jusqu’à Orléans en passant par l’Eure-et-Loir et Paris, il reste au service du notariat français avant de se consacrer à l’écriture. Il est l’auteur d’un roman La Vie en Archives d’un petit gars (Editions Dédicaces, 2012).

Jean-Louis Riguet est Membre du Bottin International des Professionnels du Livre

 

Le sujet :

1870, Loigny la Bataille. La guerre franco-prussienne fait rage. En décembre, Loigny la Bataille est le théâtre d’une bataille meurtrière. Le Château de Villeprévost, réquisitionné par les bavarois, est transformé en hôpital de campagne.

« Les Prussiens se sont, côté nord, déployés de La Maladrerie à Lumeau en passant par Fougeu, Beauvilliers, Goury. Côté sud, les Français font front sur Nonneville, Villepion, Villours, Faverolles, Terre Rouge. Au milieu de ces deux lignes : Loigny est prise en étau. La bataille dans Loigny se fait pour une rue, un passage, une impasse, un quartier, une maison, une cave, pour rien. On se bat, c’est tout. Il faut avancer, ne pas reculer, mourir s’il le faut. »

« Cela fait quand même en une seule journée environ 15000 victimes soit environ 100 par kilomètre carré. … Quand même... une victime par cent mètres carrés ! »

L’ancien régisseur, Augustin, vit avec les siens au château cet épisode guerrier de l’histoire locale. Sa petite fille adoptive, Louise, rencontrera-t-elle l’amour ? S’en sortiront-ils ?

 

 

La Préface par Hervé Fougeron propriétaire du château de Villeprévost :

Cher Maître,

C’est avec grand plaisir que je vous fais part de ma réaction tout à fait admirative devant le manuscrit que vous m’avez si obligeamment adressé.

L’Histoire, dont vous décrivez un épisode avec une précision d’une impressionnante richesse, a écrit en effet en ces lieux l’une des pages les plus sanglantes et les plus héroïques du XIXème siècle finissant. La cérémonie annuelle de commémoration, émouvante par sa fidélité autant que par sa simplicité, habituellement tenue dans les conditions météorologiques assez exécrables que le vent de la plaine en décembre a coutume d’accentuer, nous permet d’imaginer les efforts et la souffrance endurés par les combattants des deux fronts.

Villeprévost, où vous situez votre nouvelle, ne se trouve à vol d’oiseau qu’à deux kilomètres du champ de bataille. Il s’agit d’une gentilhommière, agrandie et modifiée au siècle précédent, lieu de villégiature estivale d’une famille originaire de Tillay, que la charge de Conseiller du Roi au Châtelet d’Orléans au XVIIIème siècle retenait la plus grande partie de l’année dans cette ville. Les événements que vous relatez l’avaient transformée durant quelques semaines en hôpital de campagne de l’Armée bavaroise.

Il se trouve que le propriétaire de l’époque était mon arrière-arrière grand-oncle Émile Fougeron, marié mais mort sans postérité. Ce dernier était effectivement très bon et généreux pour tous ceux qui avaient une raison de le côtoyer ; on rapporte même que les employés des Chemins de Fer d’Orléans et d’Orgères en Beauce l’appréciaient particulièrement pour la largesse avec laquelle il distribuait ses cigares lorsqu’ils attelaient son wagon personnel... Ce qui est certain, c’est qu’il a laissé le souvenir d’un homme de devoir dont la fortune n’avait pas altéré l’abord avenant et ouvert. Son épouse, Marie-Amélie, était d’une santé fragile et ne partageait pas de ce fait l’intrépidité que vous attribuez à son mari dans votre récit.

La vie menée par mes aïeux dans cette maison que j’habite aujourd’hui avec bonheur était, en dehors de la période ténébreuse que vous évoquez, et à en croire les récits et souvenirs familiaux, emplie de la paisible agitation d’une grande maison vivant en quasi-autarcie. Après la fin de la guerre de 70 et la construction de la chapelle érigée en action de grâce, elle était rythmée, durant ma jeunesse, par la cloche appelant le hameau à la prière du soir. L’aisance financière de mes aïeux leur permettait de recevoir avec facilité et leur foi profonde les rendait proches du clergé dont les représentants prenaient souvent place à leur table, d’où les fréquents séjours des évêques d’Orléans ou de Chartres à Villeprévost.

La piété ambiante de l’époque et le respect réciproque entre personnes de conditions sociales différentes qui imprégnait manifestement alors les rapports humains dans cette petite communauté de Villeprévost, contribuaient certainement comme vous le décrivez, à maintenir une relation paisible et confiante entre ses habitants.

C’est pourquoi, si le récit n’apparaît, dans la nouvelle ou le roman, qu’au prix de quelques entorses à la réalité de certains faits, la vérité de l’environnement social et historique de votre récit me semble parfaitement restituée.

C’est donc à la fois avec gratitude et amusement que j’ai pris grand plaisir à cette lecture, en témoin captivé par le romanesque d’un récit en un lieu et en un temps qui me sont familiers.

                                                                                                                             Villeprévost,

                                                                                                                             25 février 2012

 

 

Un extrait :

Au hasard de ma progression, je sens bien une effervescence monter dans la région. Il y a des mouvements de troupes de chaque côté. Les Prussiens occupent de plus en plus le côté ouest de la route qui va d’Artenay à Allaines-Mervilliers un peu plus au nord. Les bruits sourds et lourds des combats qui font rage dans les confins de Toury, Bazoches-les-Gallérandes, Pithiviers, Beaune la Rolande, nous parviennent assourdis à cause de la distance. Nous apercevons au loin, ou plutôt nous percevons le tumulte, des Bavarois qui font route vers l’ouest en direction de Bazoches-les-Hautes, où passe une ancienne voie romaine reliant Paris à Blois, Santilly, Baigneaux, Poupry. La grande effervescence se rapproche de notre petit havre de paix pour l’instant.

Ferdinand, qui est allé de grand-matin plus loin que moi vers Brandelon, au nord de Bois-Tillay, est revenu avec la mine triste des mauvais jours. Il a vu des troupes faire mouvement en direction du château de Villeprévost. Les lanciers et les hussards s’avancent suivis de fantassins et de plusieurs batteries de canons. Ce n’est pas étonnant, cela correspond bien à ce que j’avais observé les jours précédents quand j’avais remonté le petit chemin jusque vers Bois de Tillay.

            – Ça sent le roussi, a-t-il déclaré. Les Prussiens s’organisent. On sent qu’ils vont passer à l’attaque dans les prochains jours. Est-ce que tu sais, Augustin, ce que font les Français ?

            – Oui et non. On croit que l’armée de la Loire fait mouvement vers le nord à partir d’Orléans, le long de la ligne de chemin de fer qui passe par Bricy et Patay. Cependant, le gros de l’armée arrive par l’ouest, de Châteaudun, et par le sud-ouest, d’Ouzouer-le-Marché, Beaugency. Mais, les bruits sont contradictoires. En tout cas, ça se rapproche dangereusement de chez nous et notre région pourrait bien être le théâtre d’une prochaine bataille.

            – Bon, je rentre à la maison. Je vais aller voir ce qu’Ernestine nous a fait à manger ce midi.

            – Bon appétit, Ferdinand.

            – À toi aussi, Augustin.

            Les heures qui suivent apportent des renseignements plus ou moins contradictoires, mais tous concordants sur un point : les soldats s’affairent de plus en plus dans notre région, ce qui augure de jours sanglants. Je n’ose pas remonter le petit chemin de l’autre jour mais je m’aventure jusque vers Goury et même un peu plus loin en laissant sur ma gauche le petit bois. Je suis toujours en admiration devant le « Mazurier » qui s’élance au-delà des douves sèches, dans un grand rectangle dont chaque angle est terminé par un pavillon. Je m’assieds au pied d’un arbre et admire cet édifice. Je laisse aller mes pensées dans une danse inimaginable où je vois des robes habillant de belles dames danser avec des messieurs élégants au son d’une musique entraînante. Au bout d’une demi-heure, je me lève, reprends ma marche en laissant sur ma droite, le château de Goury. Cette fois-ci, je ne vois pas de lièvre ni de lapin. Je n’ai pas non plus entendu de cris ni aperçu un vol d’ « ouésieaux ». Mes pas me guident ensuite vers Champdoux et de là je peux voir des mouvements de troupe bavarois tout autour de Baigneaux. Je ne me suis pas appesanti sur le chemin et m’en suis retourné le plus rapidement que j’ai pu. Ce que j’ai vu a renforcé mon inquiétude, ma peur du lendemain.

 

 

Liens :

http://libresboniments.blogspot.fr/  jean-louis riguet

http://dedicaces.org/2012/08/05/augustin-ma-bataille-de-loigny-chez-dedicaces/

http://librebonimenteur.wordpress.com/

 

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Commentaires

  • Ce livre a été publié à compte d'éditeur. Il s'agit d'une maison qui imprime à la demande avec uniquement une vente par internet dans plusieurs sites ou la promotion que peut en faire l'auteur. Il y a aussi des ventes en PDF.

    En aucun cas, il ne s'agit d'une édition à compte d'auteur.

  • J'aurais voulu savoir si vous avez fait paraitre votre livre vous meme, ou si c'est une maison d'édition à compte d'auteur ou d'éditeur, qui vous ont permis de publier votre livre?

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