Au bout du compte, on se rend compte...
Que rien n'est vraiment important!
Hormis, le sourire d'un enfant...
Quand on raconte un joli conte!
Avant que la terre se déchaîne...
Que vienne la glace au Sahara
Et le déluge au Nevada!
Sauver ce qui en vaut la peine...
De nos journées trop dispersées
Apprenons à régler le cours!
Réinventons les mots d'amour...
Nichés dans nos têtes fatiguées!
Quoique l"on fasse ou que l"on dise
Un jour plus tôt, un jour plus tard...
Viendra le jour du grand départ...
Et le bilan sera de mise!
Au bout du compte, le joli conte...
C'est d'avoir un peu éclairé
Livré sa tendresse en beauté!
J'aimerais bien qu'on le raconte...
J.G.
Commentaires
Chers ami(es) d'A et L,
Roselyne, Claudine, Nicole, Gil, Rébecca, Rolande et Arlette... Merci d'être des lecteurs si assidus et compréhensifs. Votre vision des choses compte beaucoup pour moi et la lire est un réel plaisir... ma petite friandise du week-end!
Belle semaine à vous et à très bientôt, j'espère
Amicalement
Jacqueline
Comme un bouquet de tendresse
Merci de ce partage
Belle semaine Arlette
Bonsoir Jacqueline,
A la fin d'une journée ouatinée par la brume d'automne, voici une lumière très différente que celles croisées aujourd'hui sur l'autoroute ... Un joli cadeau que tu nous offres chaque vendredi et toujours le très bienvenu.
Merci Jacqueline : rien ne vaut en effet le sourire d'un enfant qui illumine, par ricochet, les visages des priviligiés qui le reçoivent.
Oui, la Vie nous offre les fleurs immortelles d'Amour donné et reçu. Il suffit de les capter et d'en faire une parure de Joie pour les jours de disette ....
Sourire d'un enfant .... qui se reflète, aussi, dans son regard.
Merci aussi à Gil pour son très beau texte. "Sans oublier de les préparer à se frotter aux réalités" J'ajouterai qui, parfois, peuvent être très dures à traverser. Alors, permettez-moi d'ajouter un apprentissage au courage, à la fermeté tout cela dans un climat d'Amour. Pas si simple....
Oui, la Vie est un combat .... le combat de Jacob avec l'Ange ....
Bonne soirée ... Amitiés Rolande.
Chère Jacqueline,
J'ai pu te découvrir enfin hier soir dans la vidéo d'Actu TV de l'ami Bob,
toujours coquin - et c'est bien agréable et intéressant de
découvrir qui tu es et tes amours pour la peinture, en sus de la poésie.
J'aime beaucoup ton poème et me dit souvent cela, sauf qu'ici c'est vraiment bien écrit et touchant.
Voici que j'ai fini d'installer tous les décors et trésors pour l'Avent et que le temps est venu et bien là
chaque jour de spécialement gâter les enfants par l'ambiance, les fêtes de la Spirale, de St Nicolas etc..
Tout cela n'est que tendresse en fait et j'ai bien de la chance et me redis tes paroles.
Bonjour Jacqueline
Voilà un texte qui avec simplicité nous amène à se poser les questions essentielles de ce que nous faisons de nos vies et de ce qu’il convient de transmettre à la génération d’après.
J’admets aisément votre idée que rien n’est important dans la vie. Il n’y a que la vie elle-même qui doit compter, cette vie dont la sublime expression est dans le sourire d’un enfant et qui peut accaparer et enchanter une personne d’âge certain. Comme vous, je plaide pour que chacun aille tracer une nouvelle sacrée aux enfants par la conjugaison d’aimer.
Effectivement, l’époque perturbe, désoriente nombre de gens soit de leur proposer des futilités, des vanités comme buts à atteindre, soit de leur faire peur d’un monde trop grand et par d’inlassables visions et prévisions de malheurs et de catastrophes.
Je trouve dans votre texte quelque chose de comparable à ce que je conseille ou demande aux gens, c’est de reprendre pied dans les territoires de proximité, et de s’occuper bien sûr avec le plus grand soin de la vie notamment à travers leurs enfants. L’époque a les plus grands torts de faire ce qu’elle fait aux enfants un peu partout dans le monde, et de les précipiter trop tôt, trop violemment, trop brutalement hors de l’enfance même, hors d’un minimum de confiance dans le monde. Même dans les pays où les enfants ne sont plus les plus mal lotis, je note et des régressions inquiétantes des attentions pour des enfants, et des précipitations d’enfants sans aucune protection dans un monde adulte malsain et destructeur. Je note aussi qu’il est vraiment difficile pour des parents conscients de leurs tâches de résister aux modes et aux travers du monde tout autour.
Toute ma vie a été consacrée aux enfants et adolescents et pas seulement de par ma profession, alors je dis au bout du compte que nous avons devoir de protection de tous les enfants, mais pas seulement, nous avons devoir de leur donner le temps et les moyens nécessaires pour les préparer à se frotter aux réalités. Cela passe par leur donner une sérieuse dose de confiance en eux. Qu’on le veuille ou non, la vie est un combat. Je suis tout à fait d’accord qu’il faut qu’on raconte aux enfants autre chose qu’un monde de laideurs, et désespérant mais aussi autre chose qu’un monde caricatural ou manichéen. Rien n’est facile mais comme vous, je pense que l’amour qu’on porte en soi et qu’on est prêt à donner en toutes circonstances aide bien sûr à trouver les façons pertinentes de le faire.
Bonne journée. Amitiés. Gil
Merci de ce cadeau, Jacqueline ! J'ai apprécié la note toute de sensibilité de tes lignes et ressens particulièrement le message de la dernière strophe .
Belle et douce fin de semaine ! Amitié,Nicole
Bonjour Jacqueline. Comme tu as raison. Au bout du compte, l'important se trouve dans la simplicité des choses
et des actes. Beau poème bien rythmé pour le dire. Merci pour le partage et bon WE
Amitiés, Claudine.