Laissez le temps
A vos vingt ans
D’être femme,
La transition
Des traditions
Est infâme.
Pour vos quinze ans
Ma chère enfant
Otez vos fards,
Vos yeux sont bleus
Et non sableux
Comme un soiffard.
Soyez Vénus
Non Spartacus
En décoll’té,
Vos tops moulants
Sont riboulants*
Et survoltés.
La dentelle
Ma donzelle
Est l’audace,
Qui souligne
De ses lignes
Votre grâce.
Ses fins motifs
Ampliatifs
De votre éclat,
A ce banquet
Font un bouquet
De falbalas.
Les lumières
Joaillières
Sur vos bijoux,
Etincellent
Ma pucelle
A votre cou.
Laissez le temps
A vos vingt ans
D’être femme,
La transition
Des traditions
Est en flamme.
Claudine QUERTINMONT D’ANDERLUES.
* escente , essente
petit bardeau de bois servant à couvrir les toits
* ribouler (Argot) Rouler des yeux, faire de grands yeux, les bouger dans tous les sens tellement on est étonné.
Commentaires
Bonsoir Rébecca. Merci d'avoir trouvé le temps de passer me lire et d'avoir apprécié ce poème.
A bientôt. Bonne soirée et joyeux WE. Claudine.
J'aime beaucoup !
Bonsoir Maria Térésa. Merci d'être passée me lire. Bonne soirée. Claudine.
Et bien bravo, c'est réussi, merci pour votre réponse; bonne fin de journée!
Ginette
Bonsoir Ginette.
Merci pour votre commentaire amical. Mes poèmes sont, en général, tournés vers la société et ses travers si ce n'est pire. J'y ajoute, quand c'est possible, une touche d'humour.
Amicalement, Claudine.
Bravo Claudine, j'aime beaucoup votre poème! Très intéressant votre style d'écriture,
Mes amitiés,
Ginette
Bonsoir Joëlle. Merci de t'être arrêtée sur ce poème et d'avoir pris le temps de l'apprécier. Bisous.
meilleurs voeux
Bonjour chère Jacqueline. Merci d'être passée me lire. Joyeux réveillon.