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administrateur théâtres

12272741659?profile=originalA l’affiche aux palais des Beaux-Arts de Bruxelles, un concert qui rassemble des œuvres du 18e siècle et trois lauréats  de notre dernier concours Reine Elisabeth (Chant 2011) accompagnés par La Petite Bande.

                                        

Cela commence par Joseph Haydn : Symphonie n°47en sol majeur (1772).  Sigiswald Kuijken dirige l’ensemble de la Petite Bande, un orchestre de musique baroque qui va bientôt fêter son quarantième anniversaire. Il y a ce dialogue énergique avec le cor, la patte de velours de la contrebasse, un esprit malicieux. Le deuxième mouvement, « Un poco adagio cantabile » évoque la promenade rêveuse d’une âme solitaire. Cela se termine sur une petite marche triomphante. De grands effleurements légers  contrastent avec des accents de passion, le tout construit en échos ludiques.

 

 De quoi introduire  vaillamment le «Laudamus te» de la messe en Ut mineur de  Mozart (Missa KV 427) avec une symbiose parfaite entre la soliste Anaïk Morel  au timbre très coloré et l’orchestre. Sébastien Parotte , un géant en redingote noire très  habillée nous livre la virtuosité de « Io ti lascio », KV 621a au rythme très vif et très enlevé. Et voici Konstantin Shushakov, interprétant avec chaleur et modulations profondes le «Finch’han dal vino » de Don Giovanni, KV 527. Que le vin de l’allégresse et l’amour débordent !

 

Survient  un  moment très théâtral  qui rassemble Anaïk Morel (quatrième prix)  et  Konstantin Shushakov (cinquième prix) dans l’interprétation fougueuse de l’extrait  du même opéra «Là ci darem la mano», duo en la majeur aussi joyeux que des noces paysannes. Ce morceau très expressif sera repris dans un des bis avec verve et humour jusqu’à baiser l’écharpe de la Belle et lui effleurer l’épaule d’une marguerite! « Andiam ! »…

 

La première partie du concert est clôturée par le « Concerto pour hautbois, KV 271k ». Mozart  encore. Patrick Beaugiraud nous présente une interprétation précise mais un peu tendue, de ce beau concerto. On aurait souhaité plus de joie mais d’aucuns diront qu’il est parfaitement mozartien et que cette retenue est nécessaire.

 

 Olivier Picon, en revanche séduit avec son cor et son solo plein de délicatesse dans le  Concerto pour cor n° 4, KV 495. Il y a un bel équilibre entre le cor et l’orchestre comme si celui-ci insufflait vie et sentiment. Une musique sereine et grave, très nuancée. Les deux barytons et la merveilleuse mezzo se partagent encore des oeuvres de Mozart et de Glück. Une pure merveille, cet air nostalgique de : Orfeo ed Euridice: «Che faro senza Euridice» chanté par Anaïk Morel. Son timbre de voix est un véritable  enchantement. Il y a un sens profond du drame et l’orchestre souligne la tendresse profonde d’Orphée.  

 

Enfin, le trépidant air extrait de  Die Zauberflöte, KV 620: «Pa-Pa-Pa-Papagena nous offre  des délices de virtuosité. On se demande où commence l’orchestre, où commence la voix humaine. La tendresse des jeunes futurs parents est émouvante. «So liebe kleine Kinderlein !»

Un concert très éclectique fait pour le plaisir de la musique. La fête de la musique? C’est d’actualité au coeur du mois de juin!

 

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http://www.bozar.be/activity.php?id=9901&selectiondate=2011-6-15

 le 15 juin 2011

 

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